Aujourd’hui, ce sera mode. J’avais très envie de me pencher sur ce sujet si biscornu, si étrange sous toutes les coutures (sans jeux de mots…). D’abord, c’est quelque chose qui nous attire. Être à la mode c’est être « cool » d’une certaine façon, c’est faire partie d’une communauté, d’un groupe et quand on est adolescent, on a besoin de çà. Quand on y pense, c’est assez étrange et singulier d’observer ce procédé d’appartenance à quelque chose et donc de valorisation de soi-même. La mode permet ce phénomène et attire beaucoup de monde pour çà. Mais je crois que ce n’est pas la seule raison qui amène à cette fascination du style. C’est peut-être également la différence. On a toujours été effrayé par la différence, l’étrange, le bizarre. C’est humain et parfaitement naturel. Mais la différence a toujours eu un côté fascinant, impressionnant ce qui m’amène à penser que l’on serait victime de cette attirance. On fait aussi attention à bien s’habiller, à avoir une tenue correcte pour faire bonne figure ou pour que l’on se fasse remarquer. Donc on arrive maintenant sur une volonté d’être différent et décalé. On en connaît sûrement dans notre entourage : ce genre de personne qui vont tout faire pour sortir du troupeau, pour se démarquer. Évidemment, cela a du bon. Être original est toujours une bonne chose et un signe d’intelligence mais cette originalité a ses limites. Vouloir toujours l’être relève d’une maladie ou d’un mal-être intérieur. Le style, l’élégance, la mode… Choses abstraites et si éphémères qu’il faudrait plus d’une vie pour l’analyser entièrement et dans sa globalité. En tout cas, la mode gardera toujours une part de mystère indescriptible qui lui donne tout son charme et sa dimension attirante.
Ça pétille ! 