Parfois, je me dis que le savoir, c’est incroyable. Quand je prends vraiment le temps d’y réfléchir, j’arrive même à arriver à la conclusion que c’est la chose la plus importante au monde. Acquérir de nouvelles connaissances, c’est non seulement étudier des ouvrages, s’intéresser aux changements climatiques ou encore se pencher sur l’économie mondiale, mais ce n’est pas que çà. Le savoir nous permet d’accéder à une intelligence plus poussée et ainsi nous permet de réaliser de grandes choses, d’agir. Il est vrai qu’on a souvent cette vision du savoir morne, poussiéreux qu’on associe presque toujours à une sorte de résignation et d’oisiveté. Moi, je le vois comme une illumination qui nous suit, nous, humains, depuis des millénaires en nous faisant faire toujours plus de grandes et belles choses. C’est ancestral, en fait. Tu peux aisément remarquer que dans ma description du savoir, il y a quelque chose de divin que je lui apporte qui est presque religieux et qui tient d’une vénération. C’est presque çà. Toutes les religions sont nées du savoir ou sont nées d’un besoin de savoir. Un véritable besoin de savoir le sens de la vie et de ce qui s’ensuit. Le peuple a donc dit « Nous voulons savoir » et Dieu a répondu « Je sais ». Alors, un culte s’est installé. D’ailleurs, Dieu est souvent représenté possesseur de la Vérité avec un grand V. C’est assez impressionnant de s’en rendre compte et de contempler avec fascination la place importante que le savoir prend dans notre société actuelle tout en sachant que d’autres avant nous conservait cette nécessité du savoir.
Ça pétille ! 